20.11.05

Ligue libérale révolutionnaire

Trouvé via le célébrissime blog de Loïc Le Meur le "site de la Ligue libérale révolutionnaire".

Que voilà un parti qui manque dans le morne paysage politique franchouillard. Puisque les gauchistes altercomprenants voleurs, violents et redistributeurs ont leur LCR, pourquoi les libertariens n'auraient-ils pas leur LLR ? Des associations comme Liberté Chérie sont très bien, mais je crains que leur destinée soit de finir comme roue de secours des partis en place (la "madelinisation"). Et je trouve parfois leur discours bien convenu et timide.

Il nous manque un parti de forts en gueule qui diraient tout haut ce que la plupart pensent tout bas : que les politiciens sont des bandits, que l'Etat est une organisation mafieuse, que l'impôt est du vol, que la Sécu c'est l'URSS moins le goulag, et le modèle antisocial français les Soviets plus l'étable à veaux.

J'exagère ? Oui, mais non : mes qualificatifs sont en fait trop édulcorés. En effet, l'impôt est un vol aggravé (vol en bande, avec racket), l'Etat est pire qu'une organisation mafieuse (car la Mafia au moins n'est pas en faillite, ne met pas en danger un pays tout entier, et une partie de son activité est légitime bien qu'illégale, à l'inverse de l'Etat), quant aux politichiens ce sont des criminels qui saignent le pays, et qui vivent comme des parasites sur les dépouilles de leurs victimes. Pour ce qui est de la sinistre SS, je préfère ne pas en parler, ça pourrait faire péter les pare-feux et les dispositifs de contrôle parental...

La LLR pourrait aisément se faire connaître en entartant un homme politique chaque année, le jour de la libération fiscale. En exigeant l'abolition de l'esclavage étatique. En demandant la débaptisation des avenues Lénine, Maurice Thorez, Waldeck Rochet, Robespierre, Arlette Laguiller, qui fleurissent encore dans le 9-3. En affrêtant des charters pour Cuba pour les derniers schtroumpfs à lunettes de la bureaucrassie française. En revalorisant non pas le SMIC (qu'il faudrait supprimer), mais le travail au noir et les SEL (Systèmes d'Echanges Libertariens). En expliquant la réalité de la lutte des classes et comment l'étatisme aliène le citoyen. Bon, j'arrête là, sinon les partis de gauche et de droite vont récupérer toutes mes bonnes idées, ce qui va provoquer une lauralibéralisation rampante des esprits...
 

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